Avec l’arrivée des beaux jours, la nature s’éveille et le soleil fait son retour. Il te vient peut-être alors une envie irrépressible d’ouvrir les fenêtres en grand et de t’atteler au traditionnel nettoyage de printemps. Pour ma part, ça fait quelques années que j’ai décidé d’ éviter le nettoyage de printemps tel qu’on se le représente habituellement.
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Je suis née à la bonne époque pour éviter le nettoyage de printemps
Quand j’imagine la façon dont vivaient mes aïeux, je comprends d’où vient cette tradition du nettoyage de printemps. Auparavant, le poêle à charbon ou la cheminée turbinaient tout l’hiver, sans filtres, sans ramonages réguliers et sans inserts. Les premiers rayons de soleil étaient l’occasion rêvée de dépoussiérer les tapis ou rafraîchir le linge de maison encrassés par la suie et les odeurs persistantes de fumée. Le traditionnel nettoyage de printemps était plus que nécessaire, j’en conviens !
Qu’en est-il de mon mode de vie ? Personnellement je dispose d’un chauffage électrique que je coupe quelques minutes très facilement chaque matin pour aérer. J’ai un bon vieil aspirateur, il n’est pas très récent mais fait disparaître la poussière sans efforts. Mon lave-linge quant à lui essore si bien que je peux faire sécher mes rideaux directement sur leur tringle… En bref je ne ressens pas le besoin de réaliser ce traditionnel nettoyage de printemps. Je n’ai pas besoin d’attendre les beaux jours pour pouvoir nettoyer ma maison convenablement. Depuis que j’ai assimilé cet état de fait, éviter le nettoyage de printemps fait partie de mes principes !
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Eviter le nettoyage de printemps, c’est me donner les moyens de profiter pleinement des beaux jours
Quand le soleil pointe le bout de son nez, j’ai des tas de choses plus inspirantes à réaliser qu’un traditionnel nettoyage de printemps. Avec l’embellie, c’est l’envie de sortir qui me tenaille. Rien de tel qu’entamer une balade vivifiante, le visage offert au soleil. Même si parfois l’ensemble bonnet-écharpe-doudoune-mitaines reste de rigueur, les températures restant parfois bien fraîches. Quand le sol redevient sec, je ressens ce besoin irrépressible d’étaler une couverture dans l’herbe et d’improviser un pique-nique ou d’observer la féerie des nuages qui défilent, se forment et se déforment sous mes yeux.
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Le secret de ma sérénité : éviter le nettoyage de printemps intérieur, miser sur l’extérieur
Je t’avoue pourtant que même si je prends un malin plaisir à éviter le nettoyage de printemps, je prends pourtant plaisir à réaliser certaines corvées rituelles. Le retour du soleil, ou plus précisément le départ de la pluie, c’est quand même bien pratique pour entreprendre ce qui est devenu mon vrai nettoyage de printemps : le nettoyage en extérieur. L’intérieur de ma voiture est briqué, toutes portes ouvertes. Les toiles d’araignées qui ont pu se former sur la façade de ma maison sont balayées. Ma terrasse est brossée, prête à accueillir le mobilier de jardin dépoussiéré…
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C’est à mon sens le seul nettoyage de printemps utile. Se contenter d’un nettoyage de printemps extérieur, c’est en quelque sorte entamer la préparation des doux moments que tu vas enfin pouvoir passer sous le soleil. Hors de question pour moi d’éviter ce nettoyage de printemps là !
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